par Sam Le Thailandais 
La Thaïlande attire de plus en plus de Français qui cherchent un cadre de vie ensoleillé, des coûts modérés et une culture riche. Avec des plages immaculées et une cuisine exquise, le pays séduit les futurs résidents. Obtenir le bon visa expatrié Thaïlande représente la première étape pour transformer ce rêve en réalité. Les règles évoluent, surtout depuis les mises à jour de 2025, avec l’introduction de l’ETA et de la TDAC. Ce guide détaille les options disponibles, les démarches précises et les pièges à éviter pour un déménagement fluide.
Les types de visas pour expatriés en Thaïlande
Chaque profil d’expatrié correspond à un visa spécifique. Les autorités thaïlandaises distinguent les séjours courts des installations durables. Pour un expatrié, les visas non-immigrants dominent, adaptés aux besoins professionnels ou personnels.
Visa non-immigrant O-A pour retraités
Destiné aux personnes de plus de 50 ans, ce visa permet un séjour d’un an renouvelable. Les retraités apprécient sa simplicité pour profiter des îles du sud sans contraintes administratives excessives. Les fonds requis incluent un dépôt de 800 000 bahts dans une banque thaïlandaise, équivalent à environ 22 000 euros. Une assurance santé couvrant au moins 3 millions de bahts reste obligatoire, incluant les soins pour le COVID-19. Les demandes se font en ligne via thaievisa.go.th, avec un délai de traitement autour de quatre semaines.
Visa non-immigrant B pour travail
Les professionnels optent pour ce visa lié à un emploi local. Une entreprise thaïlandaise sponsorise la demande, fournissant un contrat et un permis de travail. Les secteurs comme l’informatique ou le tourisme recrutent souvent des expatriés. Le visa initial dure trois mois, extensible à un an. Les quotas limitent les embauches étrangères : une position pour quatre Thaïlandais. Les salaires minimaux varient, mais un revenu annuel de 80 000 dollars US facilite les renouvellements.
Visa LTR pour résidents de longue durée
Lancé en 2022 et assoupli en 2025, le Long Term Resident visa cible les investisseurs et nomades digitaux. Il accorde dix ans de séjour avec entrées multiples. Les critères incluent un investissement de 500 000 dollars US ou un revenu élevé. Les familles bénéficient d’extensions pour conjoints et enfants mineurs. Ce visa attire les citoyens aisés, avec plus de 6 000 demandes en janvier 2025, majoritairement d’Européens.
Autres options pour expatriés
Le visa Destination Thaïlande (DTV) convient aux freelances en muay thaï ou cuisine. Valable cinq ans, il exige une inscription à un programme local. Pour les étudiants, le visa ED permet un séjour jusqu’à un an, lié à une université accréditée.
Exigences et documents pour un visa expatrié Thaïlande
Préparer un dossier solide évite les refus. Le passeport doit valoir six mois minimum après l’arrivée. Les photos d’identité suivent le format 4×6 cm sur fond blanc.
- Passeport valide avec au moins deux pages vierges
- Formulaire de demande rempli en ligne
- Preuve de fonds : relevés bancaires ou certificats de revenu
- Assurance voyage couvrant les frais médicaux
- Billets d’avion aller-retour ou de continuation
- Lettre de motivation expliquant le projet d’expatriation
Pour les visas familiaux, ajoutez actes de mariage ou certificats de naissance. Les traductions en anglais ou thaï facilitent les vérifications.
Procédure de demande en ligne depuis la France
Toutes les demandes passent par thaievisa.go.th depuis janvier 2025. Créez un compte, sélectionnez le type de visa et uploadez les scans. Payez les frais par carte : 2 000 bahts pour un visa touristique, jusqu’à 10 000 pour le LTR. Recevez l’e-visa par email en 15 à 30 jours. Imprimez-le pour l’aéroport. Les ambassades comme celle de Paris traitent les cas complexes, mais l’online domine.
La TDAC, obligatoire depuis mai 2025, se remplit sur tdac.immigration.go.th 72 heures avant l’arrivée. Elle s’applique à tous les voyageurs, visa ou exemption.
Coûts et tableau comparatif des visas
Les frais varient selon la durée et le type. Budgetisez aussi les extensions annuelles à l’immigration locale, autour de 1 900 bahts chacune.
| Type de visa | Durée | Coût approximatif (euros) |
|---|---|---|
| Non-immigrant O-A (retraite) | 1 an | 273 |
| Non-immigrant B (travail) | 3 mois à 1 an | 80 |
| LTR (longue durée) | 10 ans | 1 400 – 1 750 |
| Exemption de visa (ETA) | Variable | Gratuit ou 175 |
Ces montants datent de 2025 ; vérifiez les mises à jour sur le site officiel.
Renouvellements et extensions sur place
À l’arrivée, tamponnez votre passeport à l’immigration. Pour prolonger un visa touristique de 30 jours, payez 1 900 bahts au bureau local. Les visas O-A nécessitent un rapport tous les 90 jours. Les overstays entraînent des amendes de 500 bahts par jour, plafonnées à 20 000. Les nomades digitaux utilisent des “visa runs” vers le Laos, mais les autorités limitent ces pratiques depuis 2025.
Vie quotidienne et conseils pratiques pour expatriés
Bangkok vibre d’opportunités, tandis que Chiang Mai attire les retraités pour son calme. Louez un appartement pour 500 euros mensuels en centre-ville. Ouvrez un compte à Bangkok Bank avec votre visa. Les assurances locales couvrent les hôpitaux modernes comme Bumrungrad. Apprenez des bases de thaï pour les marchés locaux. Les expatriés rejoignent des communautés sur Facebook pour des conseils frais.
La fiscalité thaïlandaise exonère les revenus étrangers non rapatriés, un atout pour les investisseurs. Les écoles internationales coûtent 10 000 euros par an, idéales pour les familles.
Mises à jour 2025 et pièges à éviter
L’ETA, lancé progressivement jusqu’en juin 2025, contrôle mieux les entrées. Les frontières avec le Cambodge ferment sporadiquement en raison de tensions. Évitez les faux agents de visa ; utilisez toujours les canaux officiels. Les e-cigarettes restent interdites, avec saisies à l’aéroport.
En résumé, le visa expatrié Thaïlande ouvre les portes d’une vie enrichissante. Anticipez les formalités pour un atterrissage serein à Suvarnabhumi. Avec une préparation minutieuse, la Thaïlande devient un foyer durable.