L’éco-tourisme en Thaïlande reste assez limité

La croissance de l’éco-tourisme en Thaïlande est toujours limitée à un petit nombre d’opérateurs verts et quelques voyageurs ayant des préoccupations au sujet de la protection de la nature, a indiqué L’association thaïlandaise de l’écotourisme et du tourisme d’aventure (Teata).

Les agences touristiques et les touristes locaux accordent encore peu d’attention à l’éco-tourisme. Les opérateurs pensent qu’ils auront à investir beaucoup pour rendre leurs biens et des services plus respectueux de l’environnement tandis que les touristes locaux ne s’en soucient simplement pas.

“Ça devrait changer progressivement, certains opérateurs vont apprendre davantage sur les impacts du réchauffement climatique, et les touristes en provenance d’Europe et quelques pays asiatiques montrent leur intérêt pour le tourisme vert”, a déclaré Sumitra Mutturanont, le président de la Teata.

L’an dernier, les visiteurs en recherche d’écotourisme en Thaïlande ont été estimé à 1 million sur les 19,09 millions de visiteurs qu’à reçu la Thaïlande.

Le Teata passera en revue six nouveaux itinéraires d’éco-tourisme, pour un développement du tourisme vert de 5% cette année, a t-elle dit.

Rivaux clés tels que la Malaisie au sérieux la promotion du tourisme vert, car ils voient le potentiel de voyageurs âgés de 40 à 50 qui préfèrent les produits du tourisme vert.

“Nous espérons que le gouvernement et l’Autorité du Tourisme de Thaïlande vont encourager les exploitants pour promouvoir les voies vertes à l’étranger et pour renforcer la compétitivité», a déclaré Mme Sumitra.

L’association souhaite que la TAT commence à promouvoir la Thaïlande comme une destination éco-touristique plutôt qu’une destination de loisirs, le tourisme vert protège les ressources naturelles et les forfaits d’éco-tourisme sont 30-40% plus cher que des forfaits généraux.

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Un pack éco-tourisme coute 80 000 à 90 000 baht, et les éco-touristes restent habituellement jusqu’à deux semaines en moyenne. Les principaux marchés pour l’éco-tourisme sont l’Europe (50%), les États-Unis (30%) et l’Asie.

Les six nouveaux itinéraires verts que souhaite développés la Teata comprennent Surat Thani-Nakhon Si Thammarat, Krabi-Trang, Kanchanaburi, Udon Thani-Loei, Ubon Ratchathani, et Phitsanulok-Phrae-Nan. Mais pour créer un itinéraire vert, cela demande de temps, tant au niveau des logements que pour les restaurants qui doivent être authentiquement vert.

“Nous essayons de convaincre les opérateurs sur la popularité de l’éco-tourisme et d’éduquer les guides pour satisfaire aux normes internationales. Un guide d’éco-tourisme peut apporter 1 200 à 1 500 bahts par jour pour un voyage de 10-14 jours par rapport à un guide général qui fera de 800 à 1 000 bahts par jour pour un voyage de trois jours, “dit-elle.

Les opérateurs les plus au point sur l’éco-tourisme sont les opérateurs de Chiang Mai et de Chiang Rai, ayant unis leurs efforts pour promouvoir les séjours verts. Les opérateurs du Sud sont en train d’apprendre à propos de cette tendance, a t-elle ajouté.

1 réflexion sur “L’éco-tourisme en Thaïlande reste assez limité”

  1. Il est vrai que question écologie, la Thaïlande a des progrès à faire! Il faut quand même noter qu’elle bénéficie de grand espace encore préservé! Il faut bien sur s’écarter des grandes villes et découvrir les alentours! 

    Je pensais par exemple à la région de Kanchanaburi où le voyage en train de permet de voir de super paysage encore vierge! Après si tu te promène du côté de Pattaya par exemple c’est une autre histoire!

    Il ne reste plus qu’a attendre et voir!

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